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BIOGRAPHIES

Andrea Pacanowski

Andrea Pacanowski naît à Rome en 1962, au sein d’une famille dotée d’une sensibilité artistique marquée : son père est architecte, sa tante peintre affiliée à l’École de Paris, et sa grand-mère sculptrice. Sur ces fondations solides, il construit son propre parcours : après un diplôme en arts plastiques, il débute sa carrière au sein de l’atelier d’Alberta Tiburzi, photographe italienne de renommée internationale.

Pendant plus de vingt ans, Pacanowski se consacre à la photographie de mode, développant un langage créatif personnel et travaillant tant en Italie qu’à l’étranger, notamment au Canada et aux États-Unis, où il collabore à des publications éditoriales, des campagnes publicitaires et des projets internationaux.

En 2008, l’impératif de se consacrer pleinement à l’art devient une nécessité, donnant naissance à un parcours de recherche et d’expérimentation continue. Il élabore alors une approche singulière, entre photographie et peinture, où réel et virtuel dialoguent au sein d’œuvres tridimensionnelles et uniques, dans lesquelles le langage photographique est poussé à son paroxysme jusqu’à évoquer la matière picturale.

Andrea Pacanowski adopte une technique résolument atypique, créant ses images sans recours à la postproduction. Ce choix radical donne lieu à des solutions visuelles inédites, où la photographie devient tableau. Cette technique, déjà complexe et stratifiée, s’est également déployée dans le champ audiovisuel, intégrant mouvement, dynamique et sonorité, comme en témoigne la vidéo-installation Acquario, dans laquelle la recherche de la lumière, la composition des formes et les accords chromatiques revisitent son expérience photographique à travers une nouvelle dimension artistique.

Pacanowski fait ses débuts en tant qu’artiste à Paris en 2008, et participe à de nombreuses expositions collectives et foires internationales, notamment à New York, Miami, Singapour, Istanbul, Milan, Bologne et Rome. Dans la capitale italienne, il présente en mars 2012 sa première exposition personnelle, All’infuori di me, au Musée de Rome à Trastevere, recevant un accueil enthousiaste de la critique et du public. L’exposition sera ensuite accueillie à Naples, Brindisi, en Sicile et à Spolète.

Aujourd’hui, Andrea Pacanowski vit et travaille à Rome.

Stefano Zingaro

Stefano Zingaro naît à Rome en 1988, au sein d’une famille profondément ancrée dans le monde de l’art : sa mère est restauratrice, son oncle sculpteur et peintre.
Dès l’adolescence, il cultive une passion pour le détail et la composition à travers la peinture de miniatures, un intérêt précoce qui préfigure déjà sa future recherche esthétique.

Après une licence en design de produit obtenue à l’Istituto Europeo di Design de Rome, il se spécialise en design graphique, en se concentrant sur l’identité visuelle, la postproduction et l’édition photographique.
Son parcours professionnel le conduit à collaborer avec des institutions du secteur artistique et de la mode, ainsi qu’en tant que designer 3D pour une grande entreprise du secteur de la défense.

La photographie devient pour lui un langage expressif complémentaire, un moyen d’explorer de nouvelles dimensions visuelles et émotionnelles.
Sa première collaboration voit le jour avec la photographe Alida Oddo, avec laquelle il développe le projet La vérité des corps, une enquête intime et viscérale sur la perception de l’identité féminine à travers le nu.

La rencontre avec Andrea Pacanowski marque un nouveau chapitre dans son parcours créatif : de cette entente spontanée et d’une profonde affinité naît une collaboration fondée sur une fusion de visions, de compétences et de sensibilités, valorisant mutuellement leurs talents respectifs.
La participation au MIA Photo Fair 2025 représente son premier pas officiel dans le monde de l’art, une occasion de mettre en jeu sa propre vision et de consolider un nouveau cheminement artistique.

Aujourd’hui, Stefano vit et travaille comme indépendant à Rome.

Felicia Pacanowska

Félicia Pacanowska naît en 1907 à Łódź, en Pologne, au sein d’une famille d’artistes.
Après avoir terminé ses études secondaires dans sa ville natale, elle est admise à l’École des Beaux-Arts de Varsovie, où elle obtient son diplôme de peinture et de gravure cinq ans plus tard.
Dès lors, la gravure sur bois et sur cuivre, ainsi que la peinture, deviennent le cœur de sa vie artistique.

En 1932, elle quitte la Pologne pour rejoindre le vaste groupe de peintres juifs de l’École de Paris.
Durant ses premiers mois à Paris, elle fréquente le Cabinet des Estampes et des Dessins du Louvre, approfondissant son étude des arts graphiques.

Sa vie est cependant marquée par de nombreuses difficultés.
Malgré les épreuves, elle voyage dès 1935 en Italie et en Angleterre.
Elle passe également quelques mois en Pologne, où elle expose cinquante estampes et monotypes à l’Institut d’Art.
Au cours de ce séjour, elle revoit ses parents pour la dernière fois, sans le savoir, car tous deux seront exterminés plus tard par les nazis.

En 1935, Félicia s’installe à Rome pour un an, où elle étudie à l’Académie des Beaux-Arts et à l’École de l’Art de la Médaille.
Entre 1935 et 1937, elle retourne à Łódź, où elle se lie d’amitié avec le poète Moyshe Broderzon, dont elle réalise un portrait.
De retour à Paris en 1937, elle se consacre au perfectionnement de la technique de l’eau-forte.

Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Félicia travaille comme dessinatrice dans une usine de produits pour l’aviation.
Pendant l’Occupation, elle subit les persécutions et, en 1942, échappe miraculeusement à la rafle du Vélodrome d’Hiver (Vel d’Hiv).
Jusqu’à la fin du conflit, elle vit dans des conditions extrêmement précaires et dangereuses.
Toutes ses œuvres et ses outils de travail sont perdus, et elle affronte la douleur déchirante d’apprendre la mort de ses parents.
C’est sa volonté inébranlable de créer qui lui permet de surmonter cette période dramatique.
Après la guerre, elle retourne à plusieurs reprises à Rome, où elle réalise de nombreux portraits, dont ceux de Chil Aronson et d’Ernest Nameyni.

De retour définitivement à Paris en 1947, elle reprend sa production artistique, se consacrant à la peinture, au dessin, à l’eau-forte, à l’aquatinte et aux pastels.
Félicia considère ces moyens d’expression comme également nobles.
En 1954, elle reçoit le prix Viarrego, et deux ans plus tard, le prix de dessin Modigliani à Livourne.
En 1958, elle intègre le jury du Salon d’Automne et du Salon Comparaison, puis participe régulièrement à tous les grands salons parisiens : Salon d’Automne, Salon des Indépendants, Salon de Mai, Salon des Réalités Nouvelles, Jeune Gravure Contemporaine, Estampes Contemporaine, Le Trait, et bien d’autres.

En 1962, le Musée National d’Art Moderne et la Bibliothèque Nationale de Paris acquièrent certaines de ses œuvres, reconnaissant ainsi leur valeur.

Dans sa production graphique comme dans sa peinture, Félicia Pacanowska évolue d’un style d’abord figuratif vers des formes de plus en plus abstraites.
Ses gravures, souvent primées, intègrent de nombreuses collections publiques.
La construction rigoureuse de ses compositions témoigne fréquemment d’une influence cubiste.
Ses œuvres à la pointe sèche et à l’eau-forte impressionnent par la pureté du trait, la gestion équilibrée du noir et du blanc, et une luminosité raffinée et sensible.

Félicia Pacanowska s’est éteinte à Rome en 2002, laissant un héritage artistique qui continue de résonner par son intensité et son virtuosité.

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